Les inspirations de deux cerveaux libres et nus comme des poneys sauvages…


jeudi 8 mars 2012

Une bonne surprise




Une série que j'ai découvert cet été sur France 2, rediffusée dernièrement sur France 4 et que j'ai beaucoup apprécié : Sherlock.

L'histoire de base est toujours la même, Sherlock Holmes, assisté de ce bon vieux Dr Watson, résout les crimes qui dépassent et déconcertent la police londonienne. 
La nouveauté, c'est l'adaptation de l'histoire au XXIe siècle, et contrairement aux a priori que j'avais pu avoir à ce sujet, c'est plutôt bien réussi. L'intégration de la technologie d'aujourd'hui paraît presque naturelle. Désormais, Sherlock utilise les SMS, Internet, les GPS, tout comme le Sherlock de Conan Doyle utilisait les procédés de son époque. Outre la technologie moderne, les moeurs actuelles ont pris le pas sur les principes de l'époque. Ainsi, les deux héros se tutoient, s'appellent par leurs prénoms, et passent pour un couple homosexuel aux yeux de plusieurs personnes. Watson quant à lui, revient de la guerre en Afghanistan, pour accorder son personnage aux événements d'aujourd'hui.

Sherlock, interprété par le très bon Benedict Cumberbatch, est maintenant un jeune "détective consultant" sociopathe, limite autiste, toujours aussi intelligent, arrogant et brillant. La pipe a été remplacée par des patchs de nicotine mais le violon est toujours là. Côté intelligence, le personnage ne perd rien de ses capacités : ses déductions sont tellement rapides qu'on a du mal à le suivre, mais au final, lorsqu'il donne ses explications, on se surprend à tomber des nues tout en trouvant son raisonnement cohérent. En clair, il incarne un peu un super-héros des temps modernes (bien que sa coupe de cheveux, elle, soit loin d'être moderne... ).  

John, interprété par Martin Freeman, a été blessé en Afghanistan, mais Sherlock pense -à juste titre-  que sa blessure n'est que psychosomatique. Au début de la série, l'accent est mis sur son traumatisme d'après-guerre, il paraît torturé et un peu à cran, mais partager la vie trépidante de Sherlock semble lui redonner goût à la vie. Au lieu de servir de faire-valoir, il a ici un vrai rôle de complémentarité avec son acolyte, n'hésitant pas à donner son avis et critiquer les idées de Sherlock, cherchant même à le décoincer un peu de temps en temps (ce qui ne lui ferait pas de mal !). 

Moriarty, l'éternel ennemi juré du héros, apparaît ici presque comme un psychopathe. Obsédé par l'idée de confronter son intelligence à celle de Sherlock via des meurtres qu'il commet ou fait commettre. il se proclame lui-même "criminel consultant" et se trouve derrière tous les crimes de la saison 1. 

En résumé, voilà une bonne série avec des meurtres et des enquêtes, bien ficelées, des personnages charismatiques et attachants, tout ça à la sauce anglaise, parfois agrémentée d'une petite touche d'humour bien appréciable. J'attends la saison 2 avec impatience !



1 commentaire:

  1. Et maintenant que j'ai vu la saison 2, je peux le dire : une tuerie ! La saison 1 c'est du pipi de chien à côté !

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