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jeudi 19 juin 2014

Fargo, la série

Aujourd'hui, j'ai pris ma grosse pelle, et j'ai déterré ce blog, car je voulais vous parler de Fargo, la série pour laquelle j'ai eu tout récemment un gros coup de cœur. Mais comment parler de cette série sans parler du film duquel elle est tirée ? 

Enfin, ce n'est pas vraiment exact. Je croyais au premier abord, qu'il s'agissait d'une série qui développait l'histoire et l'univers du film. Ce qui, admettons-le, n'aurait pas eu grand intérêt et Joël et Ethan Coen nous ont habitués à mieux. Car oui, si vous ne connaissez pas ce film, il s'agit de l'un des nombreux chefs d'œuvres des frères Coen (bien sûr que suis totalement objective), sorti en 1996. 


Fargo, le film, c'est l'histoire de Jerry Lundegaard (William H. Macy), directeur commercial chez un concessionnaire automobile dont le propriétaire n'est autre que son richissime et radin beau-père (Harve Presnell). Jerry, qui est en difficulté financière n'a pas de meilleure idée que se rendre à Fargo, pour engager 2 truands,  Carl Showalter (Steve Buscemi) et Gaear Grimsrud (Peter Stormare) dans le but d'orchestrer l'enlèvement de sa propre femme (Kristin Rudrüd) contre rançon (que le richissime beau-père s'empressera de payer). L'idée étant bien sûr de faire moitié-moitié avec les truands.



L'enfoiré de mari


Les truands

Evidemment, comme on peut s'en douter, le plan ne se déroulera pas comme prévu… Voilà, je ne vais pas non plus m'étendre sur ce film qui a presque 20 ans, on en trouve d'excellentes critiques partout. Disons que c'est pas mal de le (re)voir avant de se lancer dans la série, juste histoire de percevoir le fil d'Ariane (qui pour moi était passé inaperçu avant que je me décide à revoir le film, au bout de 9 épisodes de la série).

Venons-en donc au sujet qui nous intéresse : Fargo la série. 


Joel et Ethan Coen ne l'ont pas réalisée, ils sont auteurs du scénario et producteurs. Fargo, la série (qui elle, est toute fraîche de cette année), nous raconte l'histoire de Bilbon Saquet… heu… de John Watson… enfin plutôt de Lester Nygaard, incarné par - vous l'aurez sans doute deviné - l'omniprésent Martin Freeman. Lester est un homme timide constamment rabaissé par sa femme, par son frère, et même par son patron. Il faut dire qu'il paraît assez médiocre, comme assureur, mais c'est pas une raison. Ce pauvre Lester nous fait gravement pitié quand il tombe sur Sam Hess (Kevin O'Grady), le gros lourd qui maltraitait et humiliait notre héros au lycée. En voulant fanfaronner devant ses deux fils, Sam explose indirectement le nez de Lester. 

Ce dernier se retrouve donc aux urgences de l'hôpital, et raconte ses malheurs à un inconnu dénommé Lorne Malvo (Billy Bob Thornton). Et ce fameux inconnu propose à Lester de se débarrasser de Sam pour lui… Lester n'a pas le temps de répondre, mais comme on dit, qui ne dit mot consent… 



Chabadabada… quand une nouvelle amitié naît aux urgences…

Je n'en dis pas plus (et c'est pas l'envie qui me manque), mais cette série a été très rapidement addictive. 

Déjà, ce qui m'a frappée, c'est la distribution. En plus de Martin Freeman et de Billy Bob Thornton, on retrouve beaucoup de personnages secondaires de séries : Colin Hanks (Travis Marshall, saison 6 de Dexter), Bob Odenkirk (Saul Goodman dans Breaking Bad), Keith Carradine (Lundy, saison 2 de Dexter), Glenn Howerton (Dennis Reynolds dans It's always sunny in Philadelphia)… On y découvre aussi Allison Tolman (dans le rôle de Molly Solverston). 
La métamorphose du personnage de Lester, parfaitement campé par Martin Freeman, est assez impressionnante. On finit par le découvrir en bel enfoiré, et puis le personnage de Malvo est fascinant. Mais ce n'est pas comme si tout reposait sur les personnages. Non non, l'intrigue est bien ficelée, teintée d'un brin d'humour noir comme savent si bien le faire les frères Coen. 

Il ne me reste plus que l'épisode 10 à regarder pour clore cette saison, et j'attends d'ores et déjà la saison 2 avec impatience (en espérant qu'il y en ait une, et qu'il ne s'agisse pas d'une mini-série).


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